vendredi 27 juillet 2012

Orage américain

Hier, en fin d’après-midi, alors que je m'affairais entre de la confiture de pêches et des poivrons verts fricassés, la cuisine s'assombrit soudainement. Quelques grondements lointains m'avaient prévenu de l'imminence d'un orage mais je ne m'attendais pas à ce que ces énormes nuages noirs au ras des arbres nous arrivent dessus aussi vite! Vision apocalyptique. Le vent façonnait les nuages comme la crinière d'un cheval fou au galop et j'aurais aimé avoir une camera vidéo pour  saisir cet instant.


lundi 23 juillet 2012

Joyeux anni Tonton!

Bonjour.
Quelques petites photos de la fête pour l'anniversaire de mon tonton du Poitou.
Chère famille de France, réjouissez-vous de vivre dans un pays où vous pouvez aller au cinéma sans avoir peur qu'un fou vous sorte des armes de guerre sous le nez pour descendre tout ce qui bouge...
J'aurais aimé être de la fête et goûter à tous ces plats très alléchants.
Les photos sont de l’intrépide reporter Cricri, n’hésitant pas à se jeter dans le feu de l'action et à affronter un barrage d'escargots et de bouteilles pour nous rapporter ces images saisissantes. Le poids de la bouffe, le choc du pinard !
Désolé pour ceux qui ne sont pas en photo mais il semblerait qu’après avoir essuyé une rafale de Pomerol, notre reporter ait dû battre en retraite sur la chaise longue...
A+


samedi 21 juillet 2012

Fleur... Pouah-Tout!!!

Il y a deux semaines, je trouve à "Total Wine" (magasin de vins et autres remontants s’étalant sur plus d'un hectare, si typique de la démesure américaine) un vin dont le prix  attire d'abord mon attention : 5.99 $ ! Donné pour un vin Français. Ensuite le nom charmant auquel on ne saurait résister : "La Fleur Poitou"... Ce n'est pas tout. Le vignoble : Lussac-Saint-Emilion et millésime 2009, une grande année. Je veux tout de suite en acheter un carton voire deux ! Mais, prudent je me dit que je devrais d'abord le goûter et je ressors du magasin avec une seule bouteille.
Samedi dernier, nous sommes invités chez une amie francophile pour fêter le 14 juillet, l'occasion parfaite pour ouvrir cette superbe bouteille ! Elle sort ces plus beaux verres et donc, tout fier de moi, je débouche. On fait ça dans les règles de l'art : vas-y que je te renifle le bouchon, vas-y que je te colle le nez dans le verre, vas-y que je te fais tourner le vin dans le verre, vas-y que je t'examine la robe...
Hé bien malgré toutes nos simagrées nous arrivons tous (à part l’imbécile heureux de service) à la conclusion que le vin est DÉ-GUEU-LASSE!  Lourd, épais, capiteux, trop alcoolisé... en fait toute la subtilité d'un vin californien. Et pour cause : 90% merlot et 10% cabernet-sauvignon. Le bordelais, comme le reste du pays, au lieu d'affirmer son identité baisse la culotte devant les pressions anglo-saxonnes...
Que l'on ne me fasse pas un procès d'intention. Je n'ai rien contre les influences étrangères, au contraire (par exemple, on doit aux Sarrasins nos délicieux fromages de chèvre) mais que se soit dans le bon sens !!! Pas pour s'aligner sur le plus bas dénominateur commun.

vendredi 20 juillet 2012

jour gris

Aujourd'hui, baisse de température,  nuages aux ras des toits et averses. Alors, pour contrer la grisaille du jour je vous offre une petite photo du jardin prise il y a quelques jours depuis le studio de Patty. A mon goût, le bassin est un peu trop caché par les plantes. C'est pas une vue grandiose mais sympa quand même non?
A+

mercredi 18 juillet 2012

38° à l'ombre...

mais ma CB progresse quand même!
Ci dessous photo du thermomètre aujourd'hui. On frise les 40.
Le garage en sous-sol, qui est normalement frais, est comme une étuve. D'ailleurs Patty très concernée me dit: "Ça n'est pas bon pour le vin." "C'est vrai" lui dis-je "il faut le boire vite!" Et je peux vous dire que je n'ai pas rencontré un barrage de protestations de sa part...
Bon, revenons à ma 450 CB. Aujourd'hui, je change le guidon. Quand je l'ai achetée cette pauvre moto était dotée d'un guidon style cul-se-tomme qui auraient rendu jaloux Johnny, le roi du roque-haine-rôle de pure souche française, mais qui je l'avoue m'a laissé carrément froid. Donc j'ai décidé de le changer mais avec un vrai guidon d'origine s.v.p. J'ai été tenté de lui coller des bracelets pour lui donner des fausses allures de moto de compète mais en réfléchissant bien je me suis dit qu'à 51 ans bien tassés j'aurais vraiment eu l'air d'un c...
Donc, je me jette à l'eau pour changer le guidon. Chose facile me diront les néophytes! Non pas répondrais-je! car ces démons sadiques de l'Empire du Soleil Levant font passer les câbles... à l'intérieur du guidon. Hé oui. Il faut donc démonter le phare puis débrancher toutes les prises pour retirer l'indésirable guidon "Johnny soit qui mal y pense". Débrancher ou démonter c'est toujours facile. C'est le rebranchage ou le remontage qui pose des problèmes car vous pouvez parier qu'il y aura toujours un p#@%$ de branchement sans sa prise femelle ou de boulon sans écrou qui vous restera sur les mains. Et c'est pas tout! Essayez de faire passer un faisceau d'une douzaine de câbles dans un tube d'un cm de diamètre. Un par un, oui, mais c'est le dernier qui va vous donner du fil à retordre si je puis dire, car il n'y a plus de place dans le guidon. Bon je vous épargne les détails mais j'y suis parvenu après quelques heures de sueur. Ci-dessous photos pour le prouver.
Phare démonté.
Les câbles sortant du guidon.
Le nouveau guidon avec les commandes des poignées.

samedi 14 juillet 2012

14 juillet

 Petite page patriotique (à ne pas confondre avec nationalisme s.v.p.)
Joyeux 14 juillet à tous.
 Ce matin, la radio américaine a joué la Marseillaise... Incroyable!
Alors, soyons fiers d’être français malgré tous nos travers.
Vive La France. Vive la République.

jeudi 12 juillet 2012

Paysage de Pennsylvanie

Avant-hier, petite balade dans les champs du coin avec ma chienne et j'en ai profité pour faire un petit panorama de plusieurs photos collées les unes au bout des autres.
Un champ de maïs sous un beau ciel d’été. On ne crevait pas de chaud et de moiteur pour une fois...
A bientôt.

dimanche 8 juillet 2012

La moto de fifi

Hier, chaleur à crever. Alors, histoire d'aller suer un peu je me lance dans la réparation (très sommaire!) de ma CB 450 de 1971.
C'est étrange de penser que quand j'avais onze ans, cette superbe machine sortait des chaînes d'assemblage nippones pour être transportée à l'autre bout du monde chez un concessionnaire Honda de Philadelphie. Puis un jeune homme est entré dans le magasin la tête pleine d’étoiles et avec en poche toutes ses économies. Il n'avait que suffisamment d'argent pour acheter une 125 mais le vendeur l'a vite convaincu d'acheter la 450, plus puissante et confortable, surtout pour ce long voyage qui devait l'emmener jusqu'en Californie pour vérifier si les filles y sont aussi belles et libres qu'ont le prétend.
 Ses yeux se sont posées sur celle à la livrée bleue et or, et deux heures plus tard il ressortait au guidon de la belle. Le prêt de cinq ans allait le pousser à remettre son grand voyage. L’échéance venue, son boulot ou sa vie de famille ne lui ont pas permis de partir et le projet est devenu un rêve. La moto irait rouiller dans le garage et il n'irait jamais en Californie. Quarante ans plus tard, un petit couillon de Français viendrait reprendre la torche pour lui aussi apporter un peu de rêve au quotidien...
Le monde s'affaire à fabriquer des choses et à les vendre à des rêveurs.
Mais je m’égare et revenons à mon tas de rouille. Donc, je répare. D'abord, dépose du réservoir dans lequel s'est accumulé une petite rouille de surface. Inutile de dire que ça n'est pas ce dont raffolent le plus les carbus et il faut donc nettoyer. Je sais pas encore très bien comment je vais me débrouiller mais je trouverai une solution.
Ensuite, réparer les clignotants et tirer des fils du phare. Ce matin, j'en suis à ce point. Voilà quelques photos.
A+
Dépose du réservoir.
Même chose mais sous un autre angle au cas ou vous n'auriez pas compris...
Ouverture de phare pour y découvrir un bordel de câbles... Je suis sûr que la moitié ne sert à rien!
Voilà mon clignotant réparé. Comme vous pouvez le remarquer, la patte de maintien du phare et clignotant est complètement enfoncée et devrait être changée mais ça sera pour une autre fois, si un jour je me décide de me lancer dans une remise en état plus pointue. Pour l'instant, je veux simplement la faire tourner.

Pompano

Il y a quelques jours, j'ai ressorti du congélateur les deux derniers poissons qui me restaient de ma pêche d'Ocracoke (île en Caroline du nord) pour les passer au barbecue. Ici on les appelle des pompanos, ce qui est quand même plus joli à l'oreille que le nom français de "liche glauque", non?
Je me vois mieux demandant à ma poissonnière favorite "donnez-moi un 1 kilo de pompanos" plutôt que  "Elles sont bien fraîches vos liches glauques?".
Bon, laissons tomber, encore un des mystères de la langue française.
Dans l'assiette avant d’être...
...cuites sur le grill. Patty n’étant pas très friande du poisson (hé oui... personne n'est parfait) elle s’était faite des brochettes de poulet.

dimanche 1 juillet 2012

Des crêpes pour oublier...

...l'affront de mon échec au deuxième entretien de ce poste que j'aurais vraiment voulu décrocher. Je me venge sur "la bonne bouffe" comme dirait mon adorable compagne. Hier, j'ai fait une fournée de crêpes farcies au fromage, lardons et oignons frits. Comme il y en avait beaucoup trop pour nous deux, j'en ai emmené un plateau entier chez des amis qui avaient organisé une petite fête. J'avais à peine posé le plateau que ces goinfres se sont rués dessus comme la lèpre sur le peuple. Ah! y'a pas à dire, ça change des omniprésents hamburgers et hot-dogs.
A bientôt.