Après l'orage...

... le beau temps!
Depuis plusieurs jours nous étouffions sous la chaleur écrasante et humide qui affligent les états de la côte Est en cette période de l’année. Impossible de vivre sans la climatisation. On passe son temps en vase clos. Voiture climatisée. Magasin climatisé. Bureaux climatisées. Maison climatisée...
Mais hier soir, ô délivrance, un bel orage d’été est passé sur la région. CRAC! BOUM! CRAC! a tonné le ciel en lançant des éclairs dans tous les sens! Et puis arrive une belle pluie drue qui a duré toute la nuit. Le lendemain, du sol lavé et rafraîchi monte une belle brume chassant l'humidité ambiante. Nous pouvons enfin rouvrir nos fenêtres en grand. OUF!
Ci-dessous, photos prises ce matin au lever du jour.

Tomates farcies façon Thaï et mûres du pré

Il y a deux ou trois jours, il faisait cette chaleur moite et étouffante si caractéristique des étés de la côte Est que Patty a préféré ne pas faire de tambouille afin de ne pas surchauffer la maison et nous a préparé des tomates farcies "à la Thaïlandaise". Les tomates sont vidées puis remplies d'une farce de crevettes, mange-tout, carottes et persil chinois le tout finement haché en julienne et arrosé d'une vinaigrette asiatique dont le nom des ingrédients m’échappe totalement. Le tout est servi froid comme une salade avec des tranches d'avocat.  C’était délicieux mais malheureusement, je réagi mal aux crevettes. Photo ci-dessous.

Et avant-hier aux premières lueurs du jour, forcé par les chiens de me lever tôt, je suis allé ramasser quelques mûres dans le pré derrière la maison pendant que les deux tabaillots ("fous" pour ceux n'ayant pas eu la chance d'apprendre le Saintongeais) se mettaient en quête d'improbables lapins de garenne. Je m'en suis régalé avec de la ricotta étalée sur une moitié de "baguel" (un peu de l’étouffe-chrétien si vous voulez mon avis mais les américains en raffolent).
Pour mes fidèles lecteurs désireux d'enrichir leurs connaissances linguistiques, voilà le petit lien vers un dico du patois vendéen: http://dico.troospeanet.fr/index.php

A bientôt!

Ah ben c'est du beau!

Pendant que le petit neveu d'Amère-Hic se décarcasse, le tonton et la tata du Pouâtou eux se prélassent devant boustifaille (je crois deviner du saumon fumé?) et doux breuvage de la région de Duras si je ne me trompe!
Ah là là... quelle famille ingrate! Après tout ce que j'ai fait pour eux... Comment osent-ils s'amuser sans moi?
 J'ai des preuves!!! Photo ci-jointe: Tonton tourne la tête de honte et Tata lance un regard réprobateur vers la paparazzi! Gémeau quant à lui se demande si on va lui filer une tranche de saumon fumé ou non!
A+

De l'ail qui se tortille.

Voilà l’ail qui pousse dans mon jardin cette année. Étonnant non? Ce sont des gousses que j'ai achetées à mon "dileur" Amish pour m'assurer qu'elles résisteraient à nos rudes hivers (une année j'ai perdu tous mes plants à cause du gel). Après une loooooongue recherche sur la toile il s'agirait d'un ail-serpent (je traduis de l'anglais n'ayant pas trouvé l’équivalent en français. Par contre j'ai lu qu'il fallait couper la fleur pour permettre aux gousses de grossir. Le bouquet d'inflorescences tordues est intéressant je trouve. Votre avis?
Au fait, le vase est une conception de Patty et fabriqué par la maison Lenox (http://www.lenox.com/) l'une des plus grandes maisons verrières des US.
Voilà... A+

Mais où cela s'arrêtera-t-il?

Ben v'là t'y pas qu'à matin la droyère me faisions l'pain maison !
Pour ceux n'ayant pas eu la chance, que dis-je! le privilège de grandir dans le Poitou, voilà la traduction: "Allons bon. Voilà qu'à présent ma charmante épouse fait du pain maison."
Mais nous trichons un peu car nous achetons la pâte déjà faite. Le résultat est sympathique mais ce n'est pas avec cette nouvelle tentation sous le nez que je vais perdre du poids!!!
Sinon, les messages de bonne chance que j'ai reçu pour mon entretien de la semaine dernière ont dû marcher parce que j'ai le 2eme entretien ce jeudi qui vient. Patty m'a traîné de force dans un grand magasin pour que j'y achète la panoplie du parfait petit cadre (photos plus tard). En effet, cette société diffère beaucoup de ma dernière boite où certains employés avaient les cheveux teints en bleu ou rose, d'autres des tatouages sur le corps entier, d'autres des anneaux dans le nez... enfin on s'habillait comme on voulait.

Kyle, le tatoué et...

...Sean dans son costume "Zoot"!
Et maintenant le pain de Patty:

sortant du four.

Les mêmes de plus près me rendant fou de gourmandise!

A bientôt.

Images en vrac

Je n'ai pas fait beaucoup d'efforts depuis fin mai avec mon blogue mais je dois avouer que j'ai pas mal de choses sur le feu et que le blogue n'est pas sur la liste des priorités. Messenger me prend beaucoup de temps et puis la quête d'un emploi aussi. En parlant de ça, souhaitez-moi bonne chance parce que mardi j'ai un entretien téléphonique (1ere étape) avec une grosse boite à 10 min de la maison. Si je réussi, il y aura un 2eme entretien en face à face avec le chef de service. A suivre...
Sinon, il fait chaud mais sans être lourd alors j'en profite pour faire des les peintures extérieures de la casbah.
Quelques photos en vrac prises sur une période d'une dizaine de jours et que je n'ai pas eu le temps de mettre sur le blogue.
A bientôt.

Tartine grillée avec ricotta maison et jeune ail du jardin. Une pincée de sel et de poivre... et voilà! Heureusement que je ne dois plus aller au bureau ou je me ferai virer pour délit de mauvaise haleine!

Un des poissons rouges gobant les mouches?

Et là je crois qu'il s'agit d'une perche noire que j'ai pêché dans un torrent du coin et que j'ai relâchée dans le bassin.

La semaine dernière, aux premières lueurs du jour je suis allé à la pêche au vairon pour réjouir Patty d'une petite friture. Alors qu'a moitié endormi j'avais déjà pris plusieurs gardons et quelques perches, d'un seul coup le bouchon s'enfonça au plus profond du torrent et me tira de ma torpeur. Maintenant complètement réveillé, je ferre l’hameçon (minuscule car n'oublions pas que je pêchais du menu fretin). La ligne ploie et part dans tous les sens. Le cœur battant, je devine déjà ce que j'ai au bout de la ligne. Me sachant monté trop fin pour une bête de cette taille, je la travaille dans l'espoir de la fatiguer et l'approcher de l’épuisette. Alors que je l'approche de la surface la belle lance des reflets d'or dans les eaux noires du ruisseau. Mais malgré ses efforts pour se décrocher, après 10 minutes d'un âpre combat elle se fatigue et je peux enfin la sortir de l'eau. Voilà une journée qui commençait bien. Par pour la truite car elle a fini en papillote au four avec une noix de beurre...