samedi 4 février 2012

American Dream...

...quand on est riche, blanc et en bonne santé.
En 94, me prenant pour Christophe Colomb, je découvre l’Amérique.
En 95, j’achète la première d'une longue liste de péniches américaines: une Chevrolet Impala 4 portes sans montants de 1966.  La voici ci-dessous dans son jus avant que je la fasse refaire.
Elle était d'un jaune fade et en partie délavé par le soleil. Sinon, elle n'avait aucune rouille, rarissime pour un tel millésime. Le modeste V8 de 4,6 litres tournait comme une horloge. Je décide donc de la faire retaper. Je vous passe les détails des améliorations mécaniques qu'elle a subi mais, faisant fi de toutes les règles d'une remise à neuf dans les normes, je la fais repeindre d'un rouge éclatant, on aurait dit une Ferrari! Elle était vraiment très belle. Puis pour acheter notre première maison, je l'ai vendue à un ami qui, en rentrant d'une virée un samedi soir, l'a enroulée autour d'un poteau électrique. Et voici le résultat dessous. Quel con...
Je collerai une photo de la belle avant qu'elle soit pliée dès que j'en trouve une.
Ensuite, il y a eu cette extraordinaire Chevrolet BelAir de 1956. Encore une quatre portes sans montants mais deux tons cette fois-ci, très rare. Non seulement ça mais son moteur était doté du mythique "Power Pack" d'usine, lui conférant quelques chevaux de plus. Suffisamment de puissance pour laisser dans la poussière les "kékés"  en BMW  des années 90. Je sais c'est puérile mais ça m'amusait quand même beaucoup de voir leurs gueules effarées quand j’enfonçais le champignon sur l'autoroute.  A par quelques améliorations techniques, celle-là j'ai décidé de la laisser dans son jus.  En voici quelques photos ci-dessous.
Garée devant un "Diner" en Virginie alors que nous allions passer des vacances dans l'ile d'Ocracoke en Caroline du Nord. Peut-on faire plus américain que ça?
Patty au volant, crispée car elle avait horreur de la conduire. Il faut reconnaitre que les guimbardes des années 50 ne se conduisent pas comme les petites voitures de sport modernes auxquelles elle était habituée. Et puis il faisait une chaleur à crever et pas de climatisation!
La griffe BelAir, sur le tableau de bord, au dessus de l'horloge et cintrée par une bande d'aluminium poli. C'est pas de toute beauté ça? Et admirez ce capot qui précède le reste de la voiture de 5 minutes...
Deux belles Américaines sur le bac nous menant à Ocracoke. En 97 je crois...
Voilà, c'est tout pour cette fois-ci. Je vais essayer de dénicher des photos de mes autres "conquêtes" pour les coller sur le journal une autre fois.

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