Une autre photo de la mare avec la progression des travaux du muret de retenue. Quelques poissons rouges ont passé l'arme à gauche mais d'autres ont bien grossi. Malheureusement, ils se cachent et comme l'eau est verte d'algues, il est difficile de les discerner. Les travaux de la grande muraille de Marlboro se trouvant à côté de la mangeoire à colibris je profite des pauses pour photographier les différentes bestioles qui viennent me tenir compagnie. Voilà donc un colibri,une libellule et un papillon "glauque", et oui c'est son nom en Français...
Mais, il y aurait-il une tache sur cette image paradisiaque de notre environnement? Sur l'une des photos, je tiens en main l'extrémité d'une grappe de fleurs d'un de nos buddleia (arbre aux papillons) dont les tiges se soudent. Ce n'est pas le seul exemple de jumelage que je rencontre dans mon jardin: tournesols bicéphales, fleurs et légumes jumelés et sapins à double tête abondent. Cela fait plusieurs années que j'observe ce phénomène et jusqu'aux derniers événements au Japon, je n'y avait pas vraiment prêté attention, pensant acheté des plantes ayant été un peu trop modifiées. Mais depuis la catastrophe de la centrale de Fukushima, nombre de pages internet ont vu le jour sur la contamination des sols après une explosion nucléaire. L'une d'entre elles parle de l'accident de la centrale de "Three Mile Island" (http://fr.wikipedia.org/wiki/Three_Mile_Island) et plusieurs propriétaires terriens y apportent leur témoignage sur les conséquences des retombées radioactives de nombreuses années plus tard, en particulier les corruptions génétiques des plantes (animaux et humains aussi mais c'est pas le sujet). Intrigué j'ai fait quelques recherches sur la centrale et le nuage radioactif. Or il s’avère que TMI n'est qu'à 80 kilomètres de chez nous et que les vents dominants ont probablement poussé le nuage au dessus de notre région du sud-est de la Pennsylvanie puis l’océan. Je dis "probablement" parce qu'il m'est avéré impossible de trouver des infos à ce sujet. De plus, le gouvernement de l’époque, nie toute contamination par le nuage autre que celle de proximité directe c.a.d dans les 10 kms environnant. Aberrant. Ben moi, je suis convaincu que nous avons eu droit à quelques pluies radioactives et que 32 ans plus tard nous en vivons toujours les conséquences...
A bientôt.
Quel bonne idée, un bassin, j'en rêve, mais ici la place est un peu retreinte (et encore nous avons de la chance d'avoir une cour arborée dans Paris (avec micro production de tomates et framboises quand même!).
RépondreSupprimerCe que tu dis au sujet des retombées radioactives dont le gouvernement ne parle pas ne me surprend guère. En France rappelle toi que le nuage radioactif de Tchernobyl s'est arrêté aux frontières... Quant aux retombées du Japon, étrangement plus personne n'en parle.
Mais bon, c'est ainsi et nous n'y pouvons rien, alors autant faire comme Candide et "cultiver notre jardin"...
Sympa d'avoir une cour arborée dans Paris. Effectivement c'est rare. Et vous y faites pousser vos fruits et légumes? c'est fabuleux!
RépondreSupprimerAh oui mais en France on est très forts, on a des frontières boucliers radio-actifs... d'ailleurs les américains nous les envient. Ben ouais, comme Candide je cultive mon jardin sauf que le mien est radioactif...